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Le stationnement rapporte près de 13 M€ à Toulouse en 2018
Les règles régissant le stationnement payant ont changé le 1er janvier 2018 avec la mise en place des forfaits de post-stationnement (FPS). Pour la ville de Toulouse, cette réforme s'est accompagnée d'une augmentation des recettes de stationnement.
Un nombre de paiements en hausse
Depuis l'année dernière, une infraction au stationnement payant n'est plus verbalisée par une amende à 17 euros mais par un forfait de post-stationnement dont le montant est décidé par le conseil municipal.
La ville de Toulouse a choisi un montant dissuasif, à savoir 30 euros. Cela a eu un effet immédiat puisque le taux de paiement est passé de 17 à 30% en une année, même si, avec toujours plus de 2 usagers sur trois qui ne payent pas leur stationnement, la fraude reste la règle.
Le nombre de paiement en hausse a logiquement entraîné une augmentation des recettes du stationnement en proportion pour atteindre 7 M€. Cela représente une hausse de 24 % par rapport à 2017.
Même si le nombre de places payantes a augmenté puisque le stationnement est désormais payant dans 36 quartiers toulousains, la hausse atteint tout de même 17 % à nombre de places constantes.
690 FPS par jour
Comme on l'a vu, le taux de paiement du stationnement est en forte progression, pourtant, le nombre d'amendes distribuées reste stable ce qui signifie que le nombre de contrôle a augmenté.
En 2018, ce sont 210 000 FPS qui ont été dressés par les 32 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) soit en moyenne 690 par jour si on exclu les 61 jours où le stationnement était gratuit (dimanche et jours fériés).
Avec un FPS à 30 euros, les recettes estimées pourraient atteindre 6 millions d'euros.
Au cours de l'année précédente, les ASVP avaient distribué 209 000 amendes.