Streeteo
Contrôle du stationnement payant
Depuis la réforme du stationnement payant sur voirie mise en place le 1er janvier 2018, les communes peuvent faire appel à des sociétés privées pour effectuer le contrôle du paiement du stationnement. Mais ces sociétés sont également chargées de l'encaissement des forfait de post-stationnement et des contestations RAPO.
Parmi ces nouveaux prestataires se trouve la société Streeteo qui est entièrement dédiée aux missions de contrôle du stationnement de surface. Vous rencontrerez donc des agents verbalisateurs aux couleurs de Streeteo dans plusieurs villes de France.
Les agents Streeteo
Les agents verbalisateurs Streeteo sont reconnaissables à leur uniforme spécifique.
Les voitures et scooters
La société Streeteo utilise des voitures et des scooters pour contrôler automatiquement les infractions au stationnement payant notamment à Paris et Metz.
Le véhicule scanne automatiquement les plaques d'immatriculation de tous les véhicules stationnés et lorsque le système détecte un véhicule en infraction, il oriente un agent verbalisateur qui va établir le FPS.
La voiture LAPI Streeteo dispose de 4 lecteurs de plaques disposés au quatre coins du véhicule (Renault Zoe électrique). Le véhicule siglé Streeteo est facilement reconnaissable.
Le scooter électrique LAPI Streeteo dispose de 2 lecteurs de plaques disposés sur le top case à l'arrière. Le véhicule siglé Streeteo est facilement reconnaissable.
Les véhicules Streeteo sont équipés du système de lecture automatique des plaques d'immatriculation AutoVu développé par la société Genetec. Les données collectées sont ensuite traitées par le système fourni par la société Q2C qui les comparent aux données de paiement du stationnement c'est à dire les informations collectées via les différents modes de paiement possibles, horodateurs, applications dédiées, etc. Lorsque le système détecte un véhicule potentiellement en infraction, il oriente les agents pour un contrôle terrain.
La notice d'information
Lorsque qu'un agent de contrôle du stationnnement Streeteo établi un forfait de post-stationnement, il dépose une notice d'information sur le pare-brise du véhicule en infraction.
Le modèle est toujours le même, seuls le montant et les modalités de paiement changent d'une ville à l'autre.
Streeteo Paris
A Paris, la société Streeteo gère le contrôle de 94 000 places de stationnement payant dans les arrondissements 1 à 7 mais aussi 11 à 16 ainsi que dans le 20e.
Dans la capitale, Streeteo utilise 4 voitures électriques équipées de 4 caméras LAPI ainsi que 3 scooters électriques avec 2 caméras LAPI. D'ici 2020, le dispositif de contrôle devrait se porter à 10 voitures et 10 scooters.
Le contrat prestation de service a été conclu entre Streeteo et la Mairie de Paris pour une durée de 6 ans. La rémunération ne s'effectue pas au nombre de verbalisations effectuées mais au forfait selon les modalités prévues. Mais il existe également une rémunération variable puisque Streeteo gère également les Recours Administratifs Préalables Obligatoires (RAPO) en cas de contestation d'un FPS émis par un de ses agents.
La société Indigo
La société Streeteo a été créée pour réaliser des missions de contrôle du stationnement payant, de collecte des FPS et de gestion des contestations. C'est une filiale à 100% du groupe Indigo Infra, spécialisé dans les métiers du stationnement.
Mais Indigo Infra est détenu à près de 100% par la société Infra Park SAS qui est elle-même détenue à 100% par la société Infra Foch Topco dont les actionnaires sont, à parts égales, Ardian Infrastructure et Crédit Agricole Assurances à hauteur de 49,2% chacun alors que le solde du capital est détenu par les employés et le management du groupe.
Ardian est une société d’investissement privé indépendante détenue en majorité par ses salariés et Crédit Agricole Assurances est le premier groupe d'assurances en France qui rassemble toutes les filiales assurances du Crédit Agricole.
Jusqu'en 2015, Indigo Infra se dénommait VINCI PARK mais le groupe VINCI qui détenait 24,6% de la société Infra Park Topco a cédé toutes ses parts en 2016 et ne fait plus partie de l'actionnariat du groupe.